Association " Les Amis de nos Vieux Villages Haut Saonois". Recherche et communication sur le Patrimoine des villages de Haute Saône
L'Echo des Gourbis 1917
Dès la création de ces journaux de combattants, la question de leur dénomination est débattue. Les auteurs qui revendiquent de faire des « journaux de tranchées » se justifient en montrant que leurs journaux sont élaborés et fabriqués sur le front, à proximité des premières lignes, et non à l’arrière. De nombreux articles décrivent ou font allusion aux conditions de fabrication pour prouver cette authenticité.
Le premier numéro de L’Écho du ravin est paru le 1er mars 1915 . C’est le journal du 41e bataillon de chasseurs à pied, une unité d’infanterie qui se bat alors dans les Vosges, secteur du col de la Chapelotte. Son directeur, Gaston Guillot (1889-1960), est simple soldat au 41e. Il était avant la guerre journaliste dans une revue parisienne, Les Annales politiques et littéraires.
Col de La Chapelotte, Vosges, au dessus de Badonwiller en 1915. La guerre des mines y fera rage jusqu'en 1917.
L’Écho du ravin est l’un des journaux de tranchées parmi les plus rares : il était composé à la main et polycopié, tiré à 30 exemplaires et ne circulait que dans le 41e BCP.
Il ne connaîtra que 17 numéros jusqu’en juin 1916 : Guillot, blessé, est évacué et un autre rédacteur, le sergent Maurice Samedy, sera tué en octobre 1916.
Ref:http://memoirevive.besancon.fr/
Le poilu porte un masque à gaz rudimentaire des débuts de la guerre ainsi qu’une calotte en métal, la cervelière, qui venait s’insérer dans le képi.
Cette invention de l’intendant militaire Louis Adrian, distribuée à partir de février 1915, précède l’apparition fin 1915 du fameux casque Adrian, premier casque d’infanterie qui sera produit notamment dans les usines Japy de Beaucourt et Fesches le Châtel
On aperçoit le képi suspendu au bout d’une échelle. Elle permettait aux soldats de sortir des tranchées.
Le seau que porte notre poilu évoque les comprimés d’hyposulfite de soude distribués pour purifier l’eau de boisson.
Charles Clerc avait 14 numéros de l’Écho du ravin dans sa collection, avec une lettre autographe signée de la romancière américaine Edith Wharton adressée à Gaston Guillot.
Marraine de guerre, elle évoque sa « visite à la Chapelotte », le « gracieux accueil que les chasseurs m’ont fait (…) et les bagues et le petit casque qui m’ont été donnés par vos camarades «Les Artisans ambulants».
Ref: http://memoirevive.besancon.fr/
Edith WHARTON, écrivain américaine a visité le front de Dunkerque à Belfort.
"Lors du déclenchement de la guerre en 1914, alors que bon nombre de ses amis fuyaient la France, Edith Wharton resta à Paris et consacra immédiatement son énergie à diverses opérations de secours. En août, elle a mis en place une salle de travail pour près de cent couturières et autres femmes mises au chômage par la perturbation économique de la mobilisation générale. Elle a personnellement géré la collecte de fonds, choisi le personnel de supervision, offert des déjeuners gratuits et sollicité des commandes auprès de ses collaborateurs en Angleterre et aux États-Unis. Puis, en novembre, elle a créé et dirigé American Hostels for Refugees et a collecté 100 000 dollars au cours des douze premiers mois, période au cours de laquelle l’organisation a fourni de la nourriture gratuite ou peu coûteuse, des vêtements, du charbon, du logement, des soins médicaux et des conseils en matière d’emploi, ainsi que des conseils en matière d’emploi. de 9 000 réfugiés. En avril, elle a organisé le comité de sauvetage des enfants de Flandre, qui a créé six foyers entre Paris et la côte normande et organisé des cours (y compris des cours de français pour les flamands) pour près de 750 enfants réfugiés, dont beaucoup de personnes tuberculeuses. «Je ne peux pas vous dire combien de comités elle préside», a écrit une collègue bénévole, «et où elle préside, elle fait tout.»
Référence: http://storyoftheweek.loa.org
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Patrick Mathie. Novembre 2018