Association " Les Amis de nos Vieux Villages Haut Saonois". Recherche et communication sur le Patrimoine des villages de Haute Saône
JONIOT Lucien né le 10 août 1891 à Whyxley, Angleterre, comté du North Yorkshire, résidant à Ray sur Saône.Mort pour la France à Dihovo Ouest ( Serbie) le 23 mai 1917. Inhumé au cimetière militaire français de Bitola Monstir ( Macédoine) tombe individuelle.
Cimetière français de Bitola-Monastir en Macédoine.
MARTELOT Claude-François-Célestin : né le 9 janvier 1845 à Ray. Appartenant au 8ème bataillon de Chasseurs à pied de l'Armée du Rhin, il périt le 20 août à Bischwiller après avoir été blessé le 6 août 1870 à Reichshoffen. Lieu d'inhumation inconnu.
BILLARDEY Jean Baptiste: né le 2 août 1849 à Ray. Profession: boulanger. Garde nationale mobile de la Haute Saône, 1er bataillon, 3ème compagnie. Tué au combat à Giromagny le 22 novembre 1870.
Le centre de Giromagny vers 1850.
Georges CANAQUE .Mort pour la France le 19 Août 1918 Beuvraigne (Oise).32 ans
Auguste PILLOT. Mort pour la France le 29 novembre 1914. Combats de Crouy (Aisne).32 ans
Maurice LECRIVAIN.Mort pour la France le 2 mars 1919. Hôpital de VIllers Cotterets. 33ans.
Les deux jumeaux, le caporal André et le sergent Pierre DUEME,..
...tous deux incorporés au 3ème Bataillon de Chasseurs à pied sont morts au front à 53 jours d'intervalle. André, le 25 Août 1914 à Thiaville sur Meuse, Pierre, le 18 Octobre 1914 aux combats de Carency /Ablain Saint Nazaire.
Document photographique Mireille Carmelli.
Extrait de "La bataille de la Trouée de Charmes" 25 Août 1914. Ref:fr.wikisource.org
"Maintenant, l’ennemi prétend forcer le barrage à tout prix.
Dans la matinée du 25 août, le 21e corps et le 13e corps, qui forment le centre de la 1re armée française, sont, en effet, attaqués par des forces importantes. Le XIVe corps badois, notamment, attaque sur Raon-l’Etape-Thiaville (c’est la 58*’ brigade Stenger qui exécutera, le 26 août, dans la forêt de Thiaville, l’ordre formel de son chef de massacrer tous les prisonniers ». Au 21ecorps français, la 13e division (général Bourdériat) devait attaquer le front Raon-l’Etape-Thiaville, la 26e brigade ayant pour mission de soutenir, par la rive gauche de la Meurthe, la 25e brigade.
La veille au soir, le 109e a fait des tranchées et formé des barrages à Fagnoux aux approches de Thiaville. Les Allemands, après une forte préparation d’artillerie qui commence à l’aube, débouchent de Thiaville vers 4 h. 30. Une lutte s’engage sur Fagnoux et le 109e, après avoir cédé d’abord, reprend bientôt ses positions. Les Allemands débordent par le Nord et tournent Fagnoux ; un instant, les pièces sont menacées, mais elles sont ramenées en arrière par les hommes du 109e. A deux heures de l’après-midi, après un combat de dix heures, les 1er et 2e bataillons du 109e sont obligés de se replier à travers la forêt sur la côte 423 où ils bivouaquent. Le 21e régiment d’infanterie, canonné toute la journée sur les pentes Nord du bois de Repy, s’est replié à la nuit sur le col de la Chipotte : mais on constate que les mitrailleuses du 3ebataillon ont causé de grands ravages dans les rangs allemands, à Raon-sur-Plaine". Gabriel Hanotaux
"Les Allemands ont occupé Carency dès octobre 1914 profitant des caves de la Brasserie et des souterrains du château ne laissant aux Français que quelques maisons à l’extrémité de la rue Basse. D’abord bombardée par les Français désireux de reprendre cette place forte, elle fut ensuite l’objet des tirs allemands sur leurs anciennes positions.
Au retour, les habitants ne trouvèrent que ruines, puits et eaux pollués, routes bouleversées et champs impropres à la culture.... C’est le soir de la ducasse d’octobre, ironie du sort, que les habitants affolés par le grondement du canon et les lueurs d’incendie vers Lens s’enfuient souvent en chariot abandonnant ferme, bestiaux et récoltes sans se douter qu’ils partaient pour un exil de 4 années et qu’à leur retour ils ne trouveraient plus rien". ref. : La Voix du Nord.
Une de leur parente, Mme Mireille Carmelli nous a transmis copie de leur photo- portrait qu'elle voyait, étant enfant, accrochée au mur dans la chambre de sa grand mère. Un rameau de buis béni la surmontait. Mme Carmelli précise également un élément important et émouvant qui lui a été rappelé par une cousine: à la mort de son jumeau André, Pierre a demandé à monter en première ligne, peut être pour "venger son frère" mais sans doute aussi afin de s'exposer d'avantage pour le rejoindre dans la mort...!
Les anciens combattants de Ray et Ferrières.
Les maires de Ray, Recologne et le 1er adjoint de Ferrières.
Michel Albin, a lu la fiche du souvenir de chacun des 28 soldats morts pour la France.
Le recueillement.
Les édiles et les enfants déposent une gerbe.
Les enfants chantent la Marseillaise reprise par les adultes.
Pour en savoir plus sur cet épisode:
https://youtu.be/383VvaDov-s
Patrick Mathie. 11 novembre 2018.
èm