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Association " Les Amis de nos Vieux Villages Haut Saonois". Recherche et communication sur le Patrimoine des villages de Haute Saône

UNE VISITE CONTEMPORAINE A FRANCOIS FELIX BERNARD TERRIER DE SANTANS, EN SON CHÂTEAU DE MONCLEY

Vous me direz certes, cher lecteur, que le château de Moncley n'est point en terre saônoise puisque sis au bord de l'Ognon, proche de la capitale doubienne qu'est Besançon, et vous aurez raison! Mais point trop ne faut ignorer la beauté de lieux implantés aux marches de notre bien belle Haute Saône, car notre Comté, aujourd'hui associée par je ne sais quelle volonté de rentabilité économique à la Bourgogne voisine... englobe un riche patrimoine qui commence déjà à poindre à l'époque celtique, se poursuit avec la conquête romaine et se développe sous la couronne espagnole avant que notre "région" rejoigne- contrainte et forcée- le giron du royaume du Roi Soleil, Louis le quatorzième du nom...
Le château de Moncley fait partie de ces joyaux, classés aux monuments historiques, que notre association a visité ce samedi matin sous la conduite d'un guide compétent et érudit qui se trouve être Pascal BRUNET conseiller, conservateur, chargé de la valorisation et de l'aménagement du château de Moncley par ses propriétaires.

Le château de Moncley sur le cadastre napoléonien et sa façade orientale organisée autour de la rotonde.

 

 

Le "garde chasse" est venu à notre rencontre...sous la pluie et dans les pissenlits!

 

Jupiter avait ouvert les vannes de l'Olympe.  Quant à nous, nous avions ouvert nos "Jean Marius" personnels!

L'accueil de Pascal Brunet fut chaleureux et ses explications furent suivies avec la plus grande attention malgré la pluie et la froidure. Il nous indiqua tout d'abord que le château était une résidence d'été qui n'avait pu être totalement achevé en raison de la révolution de 1789. L'influence de Nicolas Ledoux est manifeste.

 

Les deux ailes du château abritaient les communs et la ferme. A chaque extrémité un pigeonnier symbolisait l'autorité de la Noblesse.

 

La cour d'honneur, ouverte à l'ouest conduisait aux pilastres du perron...

 

Une grande allée bordée de tilleuls aurait dû être surélevée pour permettre l'accès à la cour par un pont sur lequel carrosses et voitures auraient pu s'engager et arriver ainsi directement vers les marches du perron.

A l'est, la vue porte au loin sur les propriétés du Marquis et le village de Pin, qui lui aussi possède un château.

 

Contournant le "manège aux chevaux " et en longeant les écuries on accédera à la cuisine monumentale...

 

 

L'âtre, de grandes dimensions, permettait de cuire à la broche des pièces de gibier au d'animaux importantes...

Une plaque de cheminée de 1583 qui dépérissait à l'extérieur a été replacée à l'intérieur de la cuisine sur les indications de Pascal Brunet.

En face, un dispositif plus moderne qui permettait d'accueillir fourneaux et potagers sous une gigantesque hotte...

 

 

Chacun des pilastres supportant les arcs boutants de la voûte sont ornés de représentations d'animaux ou d'enfants, donnant à l'ensemble un aspect gothique. Ils ont été  réalisés par une famille de sculpteurs italiens, les Marca, originaires de Moglia, près de. Novare. C'est sans doute François Marca (1697-1773) habitant à Scey sur Saône qui réalisa ces oeuvres.

L'entrée dans le vestibule et dans les autres pièces à vivre du rez de chaussée et de l'étage marque la fin des prises de vues! Pascal nous rappelle cette disposition voulue par les propriétaires.

Afin de ne pas perdre un des moments les plus intéressants de la visite, tournons nous vers les documents internet existants qu'ils soient anciens ou plus contemporains:

 

 

 

Mais qui était donc François Felix Bernard Terrier, marquis de Santans?

École française du XVIIIème siècle
Huile sur Toile, signé daté et inscrit au dos Mesures : Haut. 113 cm X large. 94 cm
Daté : 1784 - XVIIIème siècle
Cadre en bois sculpté et doré à fronton de guirlandes de laurier.
Toile d'origine


Sergio Schina Expert en tableaux anciens Membre CINOA - FIMA Italie

"François Félix Bernard de TERRIER-SANTANS : Descendant d‘une longue lignée de parlementaires comtois , François Félix Bernard Terrier est né à Besançon le 30 janvier 1734. Il est licencié en droit et inscrit au barreau de Besançon en août 1753, conseiller au parlement de Franche-Comté en avril 1759 ; président à mortier au Parlement de Franche-Comté en juillet 1760. Il se prononce contre l'expulsion des jésuites hors du royaume en 1765. Il rédige, en janvier 1769, les remontrances au roi contre l'édit prorogeant la perception du second vingtième. Il entre en 1771 dans le Parlement Maupeou et ce jusqu'à sa dissolution par Louis XVI en 1775. Il est chargé, en 1773, de représenter à Paris les intérêts de la Province et, le 13 juillet 1779, approuve la délibération du Parlement qui demande la convocation des Etats Généraux de Franche-Comté, décision refusée par le gouvernement.
Le 8 janvier 1783, il fait partie de la délégation envoyée auprès de Louis XVI pour protester contre la mise en place d'un nouveau vingtième. Il est chargé, en décembre 1786, du rapport protestant contre le projet royal de conversion de la corvée en une prestation pécuniaire. Il représente le Parlement lors de la convocation royale du 12 janvier 1787. Le roi termine sa harangue écrite par ces mots : « Retournez à Besançon, je vous défends de passer par Paris ; jevous ordonne d'être réunis à Besançon le 18 de ce mois, et je compte que mon Parlement me donnera des preuves de sa soumission ».

En janvier 1788, le Parlement refuse l'enregistrement de plusieurs édits notamment relatifs aux non catholiques, au commerce des grains, à la mainmorte, à l'administration de la justice et à la suppression des tribunaux d'exception.
Il proteste également contre l'exil de ses confrères de Paris. Les édits sont enregistrés de force les 8 et 9 mai et les parlementaires sont exilés sur leurs terres. Le Président Terrier se retire dans son château de Moncley jusqu'à la chute de Brienne et l'édit de rappel du 25 août 1788. Le Parlement se réinstalle le 20 octobre 1788. Selon A. Estignard, c'est une « courte et agréable disgrâce ». Ses fils de 16 et 12 ans ayant émigré en 1790, le marquis est arrêté et emprisonné à Dijon et à Besançon. Finalement libéré, il meurt le 12 mai 1796 ".

Escalier de l'hôtel particulier Terrier de Santans à Besançon.

Qui était l'architecte chargé de dresser les plans et de suivre l'exécution des travaux?
Claude-Joseph-Alexandre Bertrand est né le  10 janvier 1734 à Besançon où il décédera le 16 janvier 1797.

Son père était cordonnier (bannière de Saint Quentin).

"Après être devenu professeur de dessin à l’école d’artillerie, il est nommé architecte de la ville de Besançon, de 1774 à 1790. Le projet d’embellissement de sa ville natale lui vaut le prix des arts du concours de l’académie de Besançon, en 1770, et s’inspire de l’architecture parisienne.

C.-J.-A. Bertrand aménage la promenade Granvelle et celle de Chamars, dessiné la façade de l’église Saint-Pierre et les maisons qui l’entourent (dans le projet d'une place royale hélas inachevée), l’hôtel Terrier de Santans (68 Grande-Rue), l’hôtel Henrion de Magnoncourt (actuellement direction régionale des affaires culturelles rue Charles Nodier), l'hôtel de Camus (place Jean Cornet). Il dirige la construction de la salle de comédie (1778-1784) dont les plans ont été conçus par Claude-Nicolas Ledoux. Il élabore également les plans du Château de Moncley et des transformations du Château de Champlitte. On lui doit la fontaine des Dames (rue Charles Nodier) conçue en collaboration avec le sculpteur bisontin Luc-François Breton

Le château est bâti entre 1778 et 1790  à proximité d'une ancienne forteresse féodale d'origine, pour le marquis François Terrier de Santans (premier président du Parlement de Besançon, également propriétaire de l'Hôtel Terrier de Santans de Besançon). Il est la propriété de la même famille depuis sa construction.

Le style néoclassique présente de magnifiques exemples en Franche-Comté, le château de Moncley en est un. Le château recèle une remarquable collection de papiers peints posés de 1785 à 1787, de nombreuses pièces de mobilier et tableaux d'époque..."

Une pierre gravée, scellée dans le mur latéral du château, affirme le regret et la "mélancolie" de l'architecte et du propriétaire,  de n'avoir pu mener à bien la totalité du projet en raison de la révolution française.

 

 

 

 

Une collection de papiers peints d'époque, unique au monde!

Chaque chambre, chaque vestibule, chaque cabinet de toilette est décoré de papiers peints différents qui n'ont pas bougé depuis 1780, hormis quelques accrocs! Peints avec la technique ancienne d'une passe "à la planche" pour chaque couleur, ils sont restés dans un état de conservation remarquable! Pascal Brunet s'attache à reprendre et à ordonner la disposition du mobilier, refaire les tentures, les décors en confiant le travail de restauration qu'il a défini-en concertation avec les propriétaires- à des artisans maîtres de leur art. Des miroirs refaits "à l'ancienne" ont été posés dans la rotonde, ce qui donne un éclat nouveau à cette magnifique pièce. Déjà bien avancée, la valorisation de ce patrimoine demandera néanmoins encore de longues années de patience, de recherches, d'efforts et des financements conséquents! La priorité, comme au château de Ray, sera la mise hors d'air et hors d'eau afin de préserver la structure de cet édifice qui est resté dans la même famille depuis sa construction.

 

 

Papiers peints de Moncley. Documents internet.

Le papier peint n'est pas directement collé sur le mur, il est appliqué sur une trame tendue de toile de lin.

L'impression du papier peint
« On se sert, pour imprimer le papier, de planches en bois du même type que celles qu'on emploie dans l'impression sur textile. Ces planches qui ont en tout environ 54 mm d'épaisseur sont formées de trois planchettes collées ensemble de manière que les fils du bois se contrarient afin qu'elles ne se voilent pas. Deux de ces planchettes sont en peuplier la troisième est en bois de poirier. C'est sur cette dernière que les dessins sont gravés . Il faut autant de planches différentes que l'on a non seulement de couleurs mais de nuances différentes de ces mêmes couleurs à placer pour faire ressortir le dessin proposé. Pour faire une rose par exemple on pose successivement trois rouges plus foncés l'un que l'autre, un blanc pour les clairs, deux et quelquefois trois verts pour les feuilles, et deux couleurs de bois pour les tiges, en tout neuf et souvent douze planches pour une rose. Les planches portent des repères dont l'un sur un coin, l'autre sur l'autre et qui sont disposés avec une telle exactitude que les repères de devant se placent exactement sur les repères de derrière et par ce moyen on peut répéter le dessin d'un bout à l'autre de la pièce sans qu'il y ait aucune confusion. Lorsque le metteur sur bois est un peu adroit il place ses repères de manière qu'en posant une seconde fois la planche ces repères se trouvent cachés par la couleur que la planche dépose et lorsque la pièce est finie on ne voit tout au plus que les deux repères qui commencent la pièce et les deux qui la terminent » (Dictionnaire universel des arts et métiers, 1829"

Une planche d'impression.

Grotesques ou arabesques?

"Un motif de grotesque (parfois orthographié grottesque) est un décor peint, dessiné ou sculpté, représentant des éléments légers et aériens superposés, accrochés à des tiges de fleurs et disposés dans un harmonieux désordre à la symétrie verticale.
Les grotesques reprennent les motifs antiques de sujets bizarres ou drôlatiques, d'objets divers, d'arabesques, de rinceaux, d'enroulement, de fleurs, de branchages, de palmes, de lambrequins, de draperies et d'entrelacement où apparaissent des figures extravagantes, des personnages et des animaux fantastiques comme les griffons, les chimères, les sphinges, les dauphins et les oiseaux. 

Le nom de grotesque vient du mot grotte ou "grottesche" en Italien désignant le lieu de sa découverte au XVe siècle. En effet, on le trouva en Italie dans les grottes de Titus et dans les fouilles du palais de Néron encore enfoui à l'époque".

Grotesque.

L'arabesque est une répétition de motifs entrelacés.

Arabesques.

Arabesques de la Manufacture Réveillon 1786, posées en 1790 au château de Prangins.

"Au milieu du xviiie siècle, en pleine époque des Lumières, le papier peint voit son destin lié à celui de l’imprimerie. Jean-Michel Papillon décrit ce processus dans une ébauche d'article qui avait été prévu pour l'Encyclopédie (mais qui ne fut pas retenu).

Le mouvement est complexe : on a d'abord, dès le xvie siècle, du papier peint à la main fabriqué en Chine, à faible coût donc, et importé par les compagnies marchandes, ce qui le rend très cher. Les lés font 1,2 m de longueur.

La Grande-Bretagne domine ce marché, au point que la Couronne britannique en taxe l'importation en 1712. Pour répondre à la demande, l'industrialisation du papier peint va se mettre en place en Europe, d'abord en Angleterre puis en France.

L'un des premiers fut Jean-Baptiste Réveillon, qui au départ, vers 1753, importait du papier de Londres. Réveillon sera le premier grand maître du papier peint en France, et lui donnera toutes ses lettres de noblesse. Jean-Baptiste Réveillon embaucha des designers travaillant dans la soie et la tapisserie pour produire certains des papiers peints les plus subtils et les plus luxueux jamais réalisés. Son papier peint bleu ciel à fleurs de lys fut utilisé en 1783 sur les premiers ballons des frères Montgolfier".

 

"On dénombre rien qu’à Paris une quarantaine de fabriques en 1790. La France est alors le lieu de rayonnement du papier peint de qualité. Ses motifs puisent dans l'art du paysage à la française, dans le rococo puis le baroque et enfin le néo-classicisme : ils suivent la mode. Se développent aussi de remarquables représentations de paysages exotiques conçues en panorama"... comme celui ci visible au château de Champlitte:

 

La visite des sous sols:

 

Tonne à vin et tombereau étroit  particulier dont l'usage est à préciser... ?!

Le mystère du "tombereau étroit dont "l'usage est à préciser" est résolu!

J'ai interrogé le "Musée de la Machine Agricole et de la Ruralité"    qui m'a apporté la réponse suivante:

"Il ne s'agit pas d'un tomberau mais d'une presse à fourrage. Les limons se démontent facilement comme vous pouvez le voir ainsi que l'essieu sans doute. A la suite de quoi la presse était posée sur le sol et alimentée en foin ou en paille. Un couvercle était posé sur le foin ou la paille et grâce à des leviers la marchandise était serrée. Cette opération était répétée à plusieurs reprises jusqu'à l'obtention d'une botte convenable. Nous avons déjà présenté une telle presse à notre manifestation rétrofoin". 

Merci à eux!

J'ai poursuivi mes recherches...

"La maison Th. Pilter présente une presse à fourrages à bras (fig. 81) ; le coffre est vertical et la pression s’effectue de haut en bas par un piston ou plateau, rappelé par des chaînes qui s’enroulent sur deux treuils à leviers disposés à la partie inférieure de la machine ; la machine locomobile est portée par deux roues qu’on enlève pendant le travail.

Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les machines agricoles au Concours général de Paris (1)», 
Journal d'agriculture pratique, 1897, vol. 1, p. 709."

 

La maison Plissonnier de Lyon fabriquait aussi ce type de matériel dans la gamme de ses machines agricoles.

 

«Cette presse à fourrage était destinée à confectionner des bottes de foin. Elle marque, du point de vue technique, les prémices de la mécanisation de certaines tâches agricoles, étape de transition entre un travail de fenaison complètement manuel où le foin était entreposé en vrac dans des greniers ou en meules et le moment où les bottes de foin sont réalisées directement dans les prés avec une botteleuse tractée. La presse pouvait être mobile. Elle nécessitait la présence de deux hommes qui actionnaient les deux leviers latéraux de la machine pour faire lever, à l’intérieur, un plateau et comprimer le foin sur les côtés de la machine. Le liage des balles se faisait manuellement, en ouvrant les deux portes latérales, avec des fils de fer ou de la ficelle de lieuse. Finalement, ce travail était encore très manuel et demandait beaucoup d’énergie humaine et de temps. Néanmoins cette machine témoigne d’une étape vers la rationalisation des tâches agricoles et le MuCEM ne possédait pas de machine de ce type dans ses collections.

Originaire de Saône-et-Loire, la fabrique de matériel agricole Plissonnier s’installe à Lyon vers 1847 et connaît un essor important grâce à Simon Plissonnier (1847-1931), personnalité importante du monde agricole et député de l’Isère. Cette maison fabriquait une vaste gamme de matériels, participait au développement de la mécanisation et à de nombreux concours agricoles en régions et à Paris. Au concours de Valence de 1897, Plissonnier remporte une médaille d’argent pour sa presse à fourrage, inspirée d’un modèle anglais de Waite Burnell apparu en France vers 1877 (Journal d’agriculture pratique, 17 juin 1897, tome I, n°24, pp. 849-856)."

http://www.village-sablieres.com/fr/presse-a-fourrage/

 

Un groupe d'ouvriers agricoles pose devant le tas de bottes de foin réalisées avec des presses à fourrage et placées sous un hangar. Vers 1900.

 

La glacière dans laquelle on entassait glace et neige en hiver pour conserver la viande et le poisson en été. La fonte de l'eau alimentait une citerne.

Pour soutenir la rotonde et la salle de bal, une structure en pierres de taille imposante était nécessaire.

Alliance posthume du vin et de l'eau...l'Ognon coule à proximité!

La visite tire à sa fin...

 

Admirable équilibre des toitures et arabesques  vertes des poiriers

 

 

Un petit potager assurait la production de légumes frais consommés sur place, tandis que le grand potager permettait de récolter et de conserver des légumes en bocaux (huile, vinaigre ou sel...) pour la consommation de l'hôtel particulier de Besançon. Un verger occupait la partie droite de l'immense terrain clos de murs auquel on accédait par des grilles dont les piliers avaient une curieuse forme de pyramides surmontées de pives de pin (symboles franc-maçons?).

 

Pascal Brunet

Une visite du château, commentée par Pascal Brunet, ne vous décevra pas! Et qui sait, peut-être pourrez vous participer à un mariage qui se déroulerait en ces lieux, puisqu'une partie des pièces peut être louée pour cette circonstance!

contact:  http://chateaudemoncley.fr/

BONNE VISITE A VOUS AUSSI!

Patrick Mathie 28.04.2019

Le château est bâti entre 1778 et 1790  à proximité d'une ancienne forteresse féodale d'origine, pour le marquis François Terrier de Santans (premier président du Parlement de Besançon, également propriétaire de l'Hôtel Terrier de Santans de Besançon). Il est la propriété de la même famille depuis sa construction.

Le style néoclassique présente de magnifiques exemples en Franche-Comté, le château de Moncley en est un. Le château recèle une remarquable collection de papiers peints posés de 1785 à 1787, de nombreuses pièces de mobilier et tableaux d'époque...

 

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M
....et le château de Moncley! Pascal est un excellent guide qui est impliqué aussi dans la restauration d'un très beau château!
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N
C'est une pub pour Pascal Brunet ?
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D
Chapeau Patrick. Merci pour cette belle synthèse.
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